Pour ma première diffusion, je me suis dit qu’une petite présentation serait la bienvenue!
Je ne suis pas de toute première fraicheur puisque j’ai débarqué sur cette Terre en 1978.
Cela a commencé, comme pour la plupart d’entre nous, par beaucoup de cris. Pour moi, c’était sûrement un moyen de trouver ma place car j’ai un grand frère arrivé 4 ans plus tôt.
Quelques années plus tard, j’ai enfourché mon premier bmx, équipé de roues à bâton en plastique, avec lequel je passais des heures entre ma rue et la forêt voisine. Je fabriquais des tremplins pour sauter ce qui me donnait le sentiment de voler alors que les roues devaient certainement à peine décoller du sol . Le vélo c’était juste du plaisir et de l’amusement avec les copains mais quelque part c’était déjà un peu de dépassement de soi en me lançant des défis.
En parallèle, mes parents m’avaient inscrit à la natation puis au judo, mais je n’ai pas voulu continuer. Moi ce que je voulais c’était faire du rugby comme papa et bien évidemment dans le même club que lui. J’avais déjà mon plan en tête. Tout fier je l’ai dit à mes parents qui ont accepté mais à condition de rester à côté de la maison (et donc pas dans le club de mon père). Après avoir déménagé, le club de mon père était loin de la maison mais du haut de mes 9 ans je ne comprenais pas! Du coup je leur ai dit: « ça sera dans le club de papa ou ça ne sera pas ». Bon, du coup ça ne se sera pas fait 😂 Apres des semaines de combats, j’ai lamentablement échoué ! Enervé j’ai réfléchi et pour ne pas leur donner raison, j’ai décidé que cela serait le vélo !!! Ma mère m’a donc emmené m’inscrire dans le club du coin, c’était mon premier jour au CCCV.
En 1988, j’ai donc « signé » ma première licence FFC. Je suis devenu « officiellement » un cycliste . Le club m’a prêté un vélo et m’a fourni un maillot. J’étais fier de ce maillot, c’était nos couleurs, mes couleurs ! C’est ainsi, que tous les samedis, je partais en compétition les défendre. Il faut bien avouer qu’au début je n’étais pas d’un grand renfort avec mon bas de jogging et mes baskets.
J’étais toujours entre le groupe de tête, ceux qui m’apparaissaient comme des professionnels, et le groupe de queue, des enfants qui ne devaient pas être compétiteurs. Tout ça pour dire que j’étais le petit gros du milieu mais ça m’allait très bien : c’était 100% plaisir pour moi. J’adorais l’épreuve des jeux cyclistes où on devait faire des parcours d’agilité sur le vélo. Ce qui m'a permis d’accrocher des podiums et même quelques victoires durant ces années dites de pré-licencié. J’adorais aussi le cyclo-cross, j’avais le droit de jouer dans la boue avec mon vélo de course : je ne pouvais pas rêver mieux! C’était de superbes années où après le repas du mercredi midi, je passais au garage, attrapais mon vélo pour me rendre seul jusqu’au club retrouver les copains. J’ai très vite oublié le rugby même si j’ai plus un gabarit de première ligne que de grimpeur :D
C’est vite devenu une évidence pour moi : le vélo était mon sport, celui où je prendrai du plaisir. J’aimais rouler, monter, descendre, tourner, faire demi-tour ... Le vélo était juste un amusement pour moi. Je faisais partie d’un club, d’une équipe et j’adorais ça!!!
En 1991 en catégorie Minime première année, moi qui avait atteint un niveau convenable en pré-licencié, mon club m’a inscrit sur une course officielle de Minime. Fini les jeux cyclistes et les petites courses ! C’était mon premier départ sur une vraie course en circuit. Et là, je n’ai pas réussi à suivre le peloton et à mi-course je me suis retrouvé à l’arrière. J’ai fini seul et je venais de comprendre ce qu’était la compétition cycliste ... J’étais entré dans un autre monde!!!
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